FINANCER SON ENTREPRISE

Le choix de la rédaction
Self & Innov

On a une idée, une marque, une communauté et même un produit et pourtant, ça ne suffit pas. Entreprendre, c’est innover. Et innover, c’est une affaire de cycle, on n’en sort jamais. Il faut alors se tourner vers toutes les sources de financement potentielles pour continuer de se développer. Bien-sûr, l’idéal est de financer son activité avec ses propres bénéfices, en toute indépendance. Mais sans trahir ses intérêts, il est possible de se tourner vers des aides fiscales. Et c’est à ce moment-là qu’entre en scène Self & Innov. 

Plus de 100 000 entreprises innovantes passent chaque année à côté des aides fiscales auxquelles elles peuvent prétendre, que ce soit par manque d’informations sur le sujet ou en raison de la complexité des démarches qui peuvent s’avérer coûteuses. Surtout quand on fait appel à un juriste et un comptable. Pour remédier à ce problème, Self & Innov met à disposition de ses clients une plateforme en ligne pour réaliser des diagnostics en 5 minutes afin de tester leur éligibilité à chaque dispositif et estimer les montants à récupérer. 

Que ce soit le crédit impôt recherche (CIR), le crédit impôt innovation (CII) ou le rescrit jeune entreprise innovante (JEI), des experts dédiés valident et sécurisent les démarches en ligne pour s’assurer de l’éligibilité des entreprises candidates. Un simulateur de crédit d’impôt permet enfin de savoir ce qu’une entreprise doit déclarer pour construire son budget prévisionnel. Elle peut même calculer l’impact d’un ou plusieurs recrutements sur son crédit d’impôt.
 

Pour en savoir plus

Financer l'imprévisible avec les bons partenaires, le REX de Patrick de Nonneville, COO d'October.

“Pour financer une entreprise qui démarre et qui n’a pas encore de revenus, le plus simple est de recourir aux actions, un investissement en capital où un tiers met de l’argent dans la société pour en devenir en partie propriétaire”, explique Patrick de Nonneville, COO de la startup française October, qui propose des solutions de prêts en ligne aux entreprises. Et justement, avant qu’October ne devienne une Fintech européenne, elle a dû se lancer. “Nous avons eu recours à l’actionnariat à nos débuts, avec des fonds de Venture Capital comme Partech et Eurazeo, des assureurs comme CNP et Allianz, et des structures familiales comme Decaux Frères Investissements et FWR”, détaille le COO. Comme October avait vocation à s’internationaliser très vite, il était crucial de pouvoir compter sur des actionnaires à long terme, pour financer l’expansion et la R&D dans le secteur hautement concurrentiel des datas et du machine learning.

La startup profite maintenant de son statut pour aider les autres entreprises en quête de financement. Elle offre ainsi une réponse instantanée pour des prêts à taux fixe amortissables allant jusqu’à 250 000 euros. Et pour des prêts jusqu’à 5 millions d’euros, la réponse intervient en 48h. “Tout se fait en ligne avec des conseillers expérimentés. Notre mission est de mieux financer les entreprises, sans leur faire perdre de temps, pour qu’elles puissent se concentrer sur leurs projets”, défend Patrick de Nonneville. 

L’utilisation d’AWS a été un facteur d’accélération évident pour October : “tant dans nos outils data (que ça soit par exemple l’extraction de documents ou la mise en production de modèles de machine learning) ou notre infrastructure Tech, la possibilité de changer d’échelle rapidement est clé pour nous”, avoue le COO. Un déploiement technique qui a été jusqu’à intéresser Qonto et Bpifrance, tous deux clients du service October Connect, qui met à dispositions de ses clients les outils de la startup. “Nous n’aurions pas pu prévoir que les outils développés pour prêter à nos clients deviendraient attractifs pour d’autres”, conclut Patrick de Nonneville. Bien financer son activité, c’est aussi se soumettre à l’imprévisibilité de son développement.