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Lettre d'information - Avril 2017
Cette lettre d'information mensuelle de l'Observatoire Boutros-Ghali vise à rendre compte de l’évolution des doctrines, des pratiques et débats sur les questions relatives au maintien de la paix, et à la participation des pays francophones à ces dernières.

N'hésitez pas à la partager autour de vous, en relayant ce courriel
ou le lien vers l'inscription à notre liste de diffusion.

Cette lettre d'information étant naturellement vouée à évoluer,
faites-nous part de vos commentaires et suggestions.

En vous souhaitant une bonne lecture,

l'équipe de l'Observatoire Boutros-Ghali.

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L'Observatoire entend rendre hommage à M. Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire général des Nations unies et de la Francophonie, qui a très tôt œuvré pour le renforcement du maintien de la paix et mis en avant son caractère pluridimensionnel et évolutif.

Pour plus d’informations sur l’Observatoire, ses partenaires, ses objectifs et ses activités, rendez-vous sur le site :  www.observatoire-boutros-ghali.org

 
L’Organisation internationale de la Francophonie, le ministère de la Défense français, Affaires mondiales Canada et le ministère des Affaires étrangères belge ont conçu ensemble le projet dénommé « Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix ». Cet Observatoire constitue un cadre de discussion entre experts et personnalités francophones issus de pays contributeurs de personnel, et s’inscrit en cela dans un objectif de renforcement du dialogue triangulaire entre les États engagés dans le maintien de la paix, le Conseil de sécurité et le Secrétariat des Nations unies.

Il s’agit également d’accompagner les États francophones dans leurs démarches visant à mieux préparer leur engagement dans les Opérations de maintien de la Paix (OMP), en soutien du Secrétariat des Nations unies. L’Observatoire présentera à cette fin des propositions visant à faciliter l’engagement de ces États dans le maintien de la paix. Le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), basé à Bruxelles, a été chargé d’animer l’Observatoire, avec le soutien actif des partenaires impliqués dans le projet. La coordination scientifique et technique de l’observatoire bénéficie de l’appui de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et du Réseau de recherche sur les opérations de Paix (ROP).


AVERTISSEMENT : Les propos énoncés dans les différentes publications ne sauraient engager la responsabilité des organismes pilotes de l’étude, pas plus qu’ils ne reflètent une prise de position officielle du ministère de la Défense français, de l’Organisation internationale de la Francophonie, des Affaires mondiales Canada ou du ministère des Affaires étrangères belge.
NOUVELLES DE L'OBSERVATOIRE

Lancement officiel de l'Observatoire Boutros-Ghali (Paris - 30 mars 2017)

Le 30 mars 2017, au siège de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’OIF,  a procédé à l'inauguration officielle de l’Observatoire Boutros-Ghali.
Devant une audience composée notamment de représentants des trois pays initiateurs du projet – France, Belgique, Canada – de représentants du corps diplomatique francophone, et rehaussé par la présence de Mme Laila Boutros-Ghali, Mme Michaëlle Jean a rendu un hommage appuyé à l’ancien Secrétaire général de l’ONU, initiateur de la paix moderne, M. Boutros-Ghali.

Consulter le discours de Michaëlle Jean


DOMP 

 Préparation de la conférence de génération de force de la MINUSMA

Une séance préparatoire de la conférence de présentation du nouveau processus de génération de forces de la MINUSMA s’est tenue au Secrétariat, le 22 mars dernier. Sous la direction du général de division Adrian Foster, adjoint au conseiller militaire du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, cette session réunissait une quarantaine de pays contributeurs de troupes.

Le but de la future conférence de génération de forces, programmée au 22 mai prochain, est de donner davantage de visibilité aux relèves des contributeurs de troupes et de capacités critiques. Elle devrait permettre de planifier sur 4 à 5 ans les différentes relèves des capacités facilitatrices essentielles (hélicoptères d’attaque et de transport, unité de soutien aérien, unités EOD, unités de forces spéciales et de reconnaissances dans la profondeur, unités de renseignement).

Cette première séance de préparation avait notamment pour but de recenser le besoin en officiers d’état-major qualifiés et formés, en officiers féminins (seulement 15 femmes sur 498 officiers, soit à peine 3 %) et en officiers francophones (155 francophones sur 498 officiers soit 31 %). Sur cette problématique francophone, la cellule de coordination stratégique de génération de forces a vivement encouragé les pays contributeurs de troupes à former davantage leurs officiers à la langue française.


MINUSMA

Jean-Paul Deconinck prend le commandement de la MINUSMA

Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé le 3 mars la nomination du général de division belge Jean-Paul Deconinck, au poste de commandant de la force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.

Le général de division Deconinck succède à son homologue Michael Lollesgaard, du Danemark, qui a achevé son mandat le 31 décembre 2016. 

Jean-Paul Deconinck possède 38 ans d’expérience militaire nationale et internationale au sein de l’armée belge.  Avant sa nomination, il était commandant de l’armée de terre des forces armées belges, et ce, depuis septembre 2014.  Il a également été chef d’état-major adjoint, commandant du Collège de défense belge et commandant de la 7e brigade (Marche-en-Famenne) de l’armée belge.  Il a également été, de 2008 à 2009, le commandant de la force du Groupement tactique de l’Union européenne.

Le général de division Deconinck est titulaire d’une maîtrise en sciences militaires et sociales de l’Académie royale militaire belge. Il a également reçu le diplôme de l’École de Guerre, à Paris, et celui du Collège de défense, à Bruxelles. Né en 1959, il est marié et père de trois enfants.

VEILLE INSTITUTIONNELLE

Focus sur la nouvelle stratégie de prévention des cas d’exploitations et d’abus sexuels
Le récent rapport du Secrétaire général, intitulé « Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles : une nouvelle stratégie », souligne la volonté du nouveau secrétariat général de se doter d’instruments visant à répondre aux préoccupations grandissantes découlant d’abus sexuels dans le cadre des missions de paix.

Outre une transformation des mandats des missions particulièrement affectées par la prévalence des violences sexuelles, ce rapport prévoit un renforcement du système de réponse et de prévention des crimes sexuels, par la création de postes spécifiques, aux différents échelons de l’administration onusienne. Le rapport prévoit en particulier la nomination, au rang de Sous-Secrétaire général, « d’un éminent spécialiste des droits fondamentaux » qui jouera le rôle de défenseur des droits des victimes à l’échelle du système et fera directement rapport au Secrétaire général. Il sera secondé par une équipe spécifique, ayant pour tâche de restructurer l’accès à la justice des individus victimes de crimes sexuels, en tenant compte de la nécessité d’assurer leur protection. Les quatre missions les plus exposées aux cas d’exploitations et d’atteintes sexuelles (à savoir la MINUSMA, la MINUSTAH, la MONUSCO ainsi que la MINUSS), devront nommer un responsable ad hoc chargé de mettre en œuvre les dispositions et politiques du Secrétaire général – fonction qui devrait figurer à terme dans les tableaux d’effectifs des missions.

Concernant le financement de la prise en charge des victimes, le Secrétariat général enjoint les États membres à examiner divers mécanismes additionnels. En particulier, le SG souligne la nécessité de revoir le mandat du Fonds d’affectation spécial en faveur des victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de façon à ce que les paiements d’assistance directe couvrent, par exemple, les frais de déplacement des victimes pour assister aux procès. De plus, le rapport communique la volonté du SG d’envisager des procédures qui permettraient aux États membres de geler les remboursements lorsque les enquêtes ne sont pas menées, pas communiquées ou pas achevées en temps voulu et de transférer les montants bloqués au Fonds d’affectation spécial.

Certaines dispositions opérationnelles, inscrites dans le cadre des mandats et des procédures de recrutement, devraient également être prises, pour endiguer la prévalence de l’exploitation et des abus sexuels. Ainsi, lors de la mise en place ou de la reconduction de toute opération présentant des risques accrus, le secrétariat suggère aux organes mandataires de valider, dans le cadre des mandats et des budgets qu’ils approuvent, un protocole spécial sur la prévention de l’exploitation et des atteintes sexuelles. Point d’importance, le SG souhaiterait inclure dans ce protocole l’obligation de certifier, pour chaque membre du personnel, que la formation préalable au déploiement a bien été suivie – sur le modèle de la vérification d’aptitude médicale et de la formation concernant la sécurité de base sur le terrain, toutes deux obligatoires.

Le SG entend de plus, comme signifié dans l’annexe du rapport, renforcer le principe de responsabilité. Ce renforcement s’accompagnerait notamment par l’exercice de la compétence extraterritoriale pour les infractions commises par du personnel civil travaillant à l ’ONU ou agissant sous son autorité. Le rapport propose également que les chefs de la chaîne de commandement rendent compte de leur action lorsqu’ils n’instaurent pas des conditions propres à prévenir les actes d’exploitation sexuelle et les atteintes sexuelles ou s’abstiennent de signaler de tels actes.
  • Secrétariat général de l’ONU, «Dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles :
    une nouvelle stratégie», A/71/818, 28 février 2017, New York.

Prorogation du mandat de la MONUSCO
Le 31 mars, le Conseil de sécurité a entériné la prorogation du mandat de la MONUSCO, dans le cadre de sa résolution sur la situation en RDC. Cette résolution qui étend le mandat de la mission jusqu’au 31 mars 2018, dispose que la MONUSCO maintiendra un effectif maximum autorisé de 16 215 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 391 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées. L’effectif total de la mission devrait ainsi être réduit de près de 3 000 personnels civils et militaires.

Le Secrétaire général a été prié de procéder à un examen stratégique de la MONUSCO, afin de proposer au Conseil, au plus tard le 30 septembre 2017, « des modalités pour réduire la force de la Mission et parvenir à l’utilisation la plus efficace possible de ses ressources et lui donner des avis sur une stratégie de retrait ». Cette période d’examen stratégique constitue une indéniable opportunité pour repositionner la problématique francophone, et rappeler la nécessité de maintenir une représentation significative de personnels francophones à même de mieux répondre aux priorités stratégiques de la MONUSCO qui sont désormais, de contribuer à la protection des civils congolais, d’appuyer la mise en œuvre de l’« accord politique global et inclusif » du 31 décembre 2016, et de soutenir le processus électoral annoncé pour la fin de l’année. L’accord négocié sous les auspices de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) constitue la feuille de route d’une transition qui doit en –principe – mener le Congo aux élections générales en décembre prochain, au terme d’une gestion consensuelle du pays entre le président Joseph Kabila et son opposition.
  • Conseil de sécurité des Nations unies, Résolution 2348, S/RES/2348, 31 mars 2017.
PUBLICATIONS

Interactions entre les armées nationales et les Casques bleus : le cas de la RDC
Dans son article paru dans la revue scientifique International Peacekeeping, Judith Verweijen se penche sur les interactions entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les soldats de la MONUSCO – une interaction qu’elle désigne sous le terme d’«interopérabilité diagonale».

S’appuyant sur une étude de terrain menée entre 2010 et 2014, Verweijen suggère que les relations entre les FARDC et les bataillons indiens et pakistanais de la MONUSCO sont influencées par des perceptions mutuelles négatives. De plus, leurs relations mutuelles sont régies par des intérêts divergents. Si les bataillons de la MONUSCO se méfient des FARDC, les Casques bleus dépendent néanmoins des soldats congolais pour la collecte d’informations opérationnelles ainsi que pour leur soutien dans la lutte contre les groupes armés.

De plus, le mandat de la MONUSCO – comprenant le renforcement de capacité des FARDC – nourrit un ressentiment de supériorité chez les Casques bleus, alimenté de plus par des biais raciaux et des stéréotypes nationaux. À l’inverse, la relation des FARDC vis-à-vis de la MONUSCO se caractérise par une recherche de bénéfices immédiats, tout en essayant de limiter l’interférence des Casques bleus dans la conduite des opérations au quotidien. Cette dichotomie se traduit par une interopérabilité diagonale fragile, mettant un péril le succès des opérations militaires conjointes

Quel état d’avancement pour l’objectif de parité hommes-femmes en matière de paix et sécurité ?
La dernière édition du Security Council Report fait état des avancements réalisés au cours de l’année 2016 en matière de parité hommes-femmes, dans le cadre du pilier « paix et sécurité » des Nations unies. Le centre de recherche spécialisé sur les activités du Conseil de sécurité de l’ONU publie ainsi son cinquième rapport mensuel sur le thème de la sexospécificité en matière de paix et de sécurité et souligne les progrès notables engrangés par le Conseil de sécurité, notamment par la création du Groupe informel d’experts chargé de la question des femmes et de la paix et de la sécurité. Le Groupe informel, créé par le biais de la résolution 2242, a été consulté en 2016 dans le cadre du monitoring de la situation politico-sécuritaire au Mali, en République centrafricaine, en Irak et en Afghanistan.

Dans le cadre des briefings sur la situation malienne, le Groupe informel a permis d’influencer le mandat de la mission d’évaluation du Conseil de sécurité en Afrique de l’Ouest qui a eu lieu en mars 2017. À la suite d'échanges avec le Groupe, le Conseil de sécurité a notamment mis à l’agenda de son évaluation la question de l’inclusion des femmes dans les comités de suivi des accords de paix, ainsi que dans d’autres instruments de réconciliation. Les discussions avec le Groupe ont également permis de renforcer le mandat de la MINUSMA en matière de lutte contre les violences sexuelles, et de protection des femmes dans les zones de conflits.

Cependant, si la création de comités et d’outils ad hoc permet de soutenir l’appropriation de ces problématiques par les États membres, le SCR met en exergue l’absence de mise à profit de ces innovations par les pays siégeant au Conseil de sécurité. En 2015, le Groupe indépendant de haut niveau chargé d'étudier les opérations de paix avait souligné la nécessité d’inclure des représentantes de la société civile dans les briefings du Conseil de sécurité, pour renforcer l’efficience de l’action sur les questions sexospécifiques en matière de paix et de sécurité. Le rapport du SCR note cependant que si la consultation de femmes représentantes de la société civile s’est instituée dans le cadre des consultations thématiques du Conseil de sécurité, les femmes ne sont toujours pas incluses dans les consultations spécifiques portant sur les crises nationales dont le Conseil s’est saisi. Le rapport conclut en soulignant, pour la troisième année consécutive, l’inégale reconnaissance -  par les États membres - de la nécessité d’intégrer une perspective genre dans les questions de paix et de sécurité.

Coopération UA – ONU en matière de paix et sécurité
Le rapport de l’International Peace Institute, publié en février dernier, dresse le bilan de sept ans d’activités du Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie. Autorisé en 2009, l’UNSOA représente une nouvelle modalité d’action dans le domaine du maintien de la paix, étant la première mission chargée d’épauler une opération de paix menée par une organisation régionale – l’Union africaine. À l’heure du renforcement de la coopération entre l’UA et l’ONU, et de la multiplication des opérations de paix mixtes, le rapport de l’IPI souligne les forces et les faiblesses des partenariats opérationnels entres les deux organisations.

Paul Williams, auteur de l’étude et chercheur à la Washington University, y suggère que si l’UNSOA a permis une augmentation significative des capacités de l’AMISOM, la mission de l'Union africaine en Somalie, la coopération entre les deux entités reste sujette à amélioration. Le rapport pointe en particulier l’incapacité de l’UNSOA à s’adapter à l’évolution de la mission de l’AMISOM, alors que le territoire sur lequel cette dernière opérait s’agrandissait – de 2011 à 2012, l’aire couverte par l’AMISOM est passée de 100 km² à 400 000 km². L’écartèlement des ressources de l’UNSOA alors que l’aire géographique opérationnelle de l’AMISOM s’accroissait a durablement diminué la capacité de l’UNSOA à seconder l’opération de l’UA, soulignant le manque de flexibilité du mandat de la première. Le rapport pointe également les conflits inhérents aux différences entre les cultures de travail des deux organisations.

Momentum pour une réforme du management des OMP

Au cours des deux années écoulées, trois audits distincts ont souligné les faiblesses de l’Architecture de paix et sécurité des Nations unies – notamment la fragmentation de cette architecture et l’éparpillement des compétences et prérogatives, minant la cohérence de son action.

Si nombre de ces manquements peuvent être imputés à la transformation de la nature des conflits, certaines faiblesses observées sont liées à des obstacles managériaux et structurels. Dans leur rapport pour le Center on International Cooperation, Sarah Cliffe et Alexandra Novosseloff suggèrent que la prise de fonction d’un nouveau Secrétaire général favorable à une réforme du pilier « paix et sécurité » des Nations unies, constitue un momentum que les États membres devraient saisir. Ce rapport offre des pistes de réflexion intéressantes pour une réforme du siège des Nations unies, identifié comme source de compétition des prérogatives et de chevauchement des compétences, diminuant l’impact des actions de l’architecture de paix et sécurité de l’ONU.


Parcours et avancement professionnel pour le personnel militaire des opérations de paix

Dans l’article paru dans la revue scientifique International Peacekeeping, Nina Wilén et Lindy Heinecken interrogent l’impact du déploiement – dans le cadre d’une opération de paix – sur  le parcours professionnel des membres des Forces de défense d’Afrique du Sud.

Alors que les opérations de paix se sont multipliées sur les trois dernières décennies, les deux chercheuses soulignent le manque de recherche sur l’effet du déploiement en matière de mobilité verticale (promotion) et horizontale (diversification des perspectives de carrières). Wilén et Heinecken mettent en exergue les différences de perceptions quant aux perspectives offertes par la participation aux opérations de paix, entre officiers supérieurs et personnels militaires de rang inférieur.

Leur article suggère que les officiers supérieurs valorisent grandement leurs expériences au sein des opérations de paix, et y voient une opportunité de développer leur leadership et d’accroître leurs compétences opérationnelles, favorisant leur mobilité verticale et horizontale. Du point de vue du personnel militaire de rang, la participation aux OP serait sans impact pour leur mobilité horizontale, mais serait même considérée comme un frein à leur mobilité verticale – le déploiement les empêchant de prendre part à des formations et entrainements spécialisés nécessaires aux promotions.

POSTES À POURVOIR
Les responsabilités liées au poste comprennent le développement de plans et de programmes pour la réforme de la police et de la gendarmerie et conduire des évaluations.
Les responsabilités liées au poste comprennent des activités de recherche et d’analyse, de gestion de programme et de coordination.
Les responsabilités liées au poste comprennent des activités de soutien à différentes opérations de paix (en particulier MINUSMA) ainsi que des missions d’évaluation. Les responsabilités liées au poste comprennent des activités de recherche et d’analyse, de gestion de programme et de coordination.
 

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